Le tissage comme moteur du développement

Dans les villages de Bilinga, Baobané, Bagayalogo et le quartier de Pissy à Ouagadougou, le tissage a connu un développement important ces dernières années. Sous la direction de Fatou Maiga, de l’association Zoodo, plus de 70 femmes participent à cette activité qui fait partie de la culture et de la tradition burkinabé. Outre les équipements techniques, notamment les métiers à tisser, auxquels Beogo a également contribué, une grande attention est accordée à la formation des tisserands, des fileurs et des teinturiers. La qualité du tissu s’en est trouvée nettement améliorée, à tel point qu’il a également attiré l’attention des créateurs européens et asiatiques. Les aspects économiques sont importants : le travail des femmes est équitablement rémunéré et contribue à améliorer les conditions de vie des familles. La création d’un groupe dynamique de femmes motivées a un effet positif sur la vie sociale et aussi sur les activités agricoles traditionnelles comme l’horticulture, auxquelles elles consacrent une partie de leur travail quotidien.
Une partie des tissus est transformée en produits artisanaux (sacs, sacs à dos, étuis, etc.) créés par Balguissa Maiga et confectionnés par un groupe de tailleurs. Dans ce secteur également, une attention particulière est accordée à l’amélioration constante de la qualité des produits.

janvier 2018