Une école et un puits pour Gourga

Des nouvelles de plus en plus inquiétantes nous parviennent du Burkina Faso. Ces dernières semaines, le terrorisme a encore frappé, faisant des dizaines de morts parmi la population sans défense, déjà confrontée à des problèmes endémiques : malnutrition, maladies, problèmes environnementaux dus au réchauffement climatique. L’une des conséquences les plus dramatiques est la fuite de la population des régions du nord vers des régions plus sûres, créant un problème majeur d’afflux de réfugiés, actuellement estimé à plus d’un million de personnes. Les zones d’accueil ne disposent pas de structures capables de faire face à l’augmentation soudaine de la population : il y a un manque de nourriture, d’écoles, de puits, de logements et de services de santé.

L’association Zoodo, avec laquelle nous collaborons depuis des années, nous demande de financer la construction d’une école et d’un puits dans le village de Gourga, situé dans le nord du pays à l’est de la ville de Ouahigouya. 5’600 personnes vivaient ici et en peu de temps elles ont doublé. Le village est en ruine, l’école actuelle est incapable d’accueillir tous les enfants d’âge scolaire, les classes dépassent la centaine d’élèves et il n’y a pas d’eau potable. Une partie des étudiants est logée dans un entrepôt sans ventilation et sujet aux inondations pendant la saison des pluies.
Pour ces raisons notre association a décidé d’intervenir activement en soutenant la construction d’une nouvelle école (trois sections) et d’un puits. Il s’agit d’un prêt extraordinaire qui dépasse les moyens financiers normaux dont nous disposons, principalement utilisé pour soutenir des projets à long terme. Per questa ragione ci rivolgiamo alla vostra generosità e a quella di enti pubblici e fondazioni per reperire i fondi necessari per la realizzazione del progetto « Une école et un puits pour Gourga ».

Le coût estimé s’élève à 12 000 CHF pour le puits, équipé d’une pompe manuelle, et à 43 000 CHF pour l’école avec trois sections et des salles de service. Les salaires des enseignants sont payés par l’État. Une attention particulière sera également accordée à la reforestation des environs du bâtiment scolaire.